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Lexique Immobilier Maroc: 50 termes à découvrir

Posté par Ahmed Laghnet le 20 juin 2020
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Souq El Had Agadir – construction du mur d’enceinte en pisé

Lexique Immobilier Maroc: Architecture et Géographie Berbères et Marocaines

AGADIR : Grenier fortifié, construction collective. Ce sont des ensembles parfois vastes de:
– constructions qui comprenaient:
– citernes,
– écuries,
– mosquée
– pièces compartimentées contenant des réserves de céréales, d’amandes, d’huile, de sel, de figues, de sauterelles, de toisons de brebis, de henné, etc.
– des « coffres bancaires » contenant des objets précieux tels que des vêtements de cérémonie, de l’argent, des actes et titres de propriété etc.
– parfois un quartier artisanal avec forgerons, bijoutiers etc.
AGDAL:
Pâturage d’altitude dans les montagnes de l’Atlas (JF Troin)
Mise en défense du couvert végétal dont l’effectivité est interprétée en termes de sainteté. (L. Auclair, M. Alifriqui)
AGRAB: Mur
AÏN: Source
ASARAG: Ecuries, dépendances, souvent au rdc dans les maisons traditionnelles
AZIB: Grande propriété traditionnelle
BAB: Porte ou portail d’une ville, d’un immeuble, d’un souq
BALADIA: Municipalité, siège du moqadem
BEJMAT: Briques en terre cuite, parfois colorées
BLAD (ou BLED): Espace de campagne, territoire
BLAD SEGUIA: Terroir irrigué
BLAD BOUR: Terroir cultivé en sec
BORJ: Tour. Souvent utilisé pour désigner un quartier ou bloc d’immeubles.
CAÏDAT: Circonscription administrative placée sous le contrôle d’un CAÏD, agent d’autorité nommé par le Ministère de l’Intérieur
DAR: Maison
DAYA: Lac temporaire
DIR: Piémont atlasique
DOUAR: Hameau ou petit village
ERG: Grand ensemble de dunes de sable
HAOUZ: Territoire autour d’une ville, banlieue
HAY: Quartier ou cité dans une ville (voir ici les hay à Agadir)
IYRERM: voir AGADIR
JBEL: Montagne, sommet
KASBAH : Edifice fortifié
KHAÏMA: Tente des pasteurs et nomades
KHETTARA: Galerie de captage souterraine permettant le drainage des eaux et leur distribution en aval
QSAR : (pluriel ksours) A comparer avec le château entouré de murailles à l’intérieur desquelles sont regroupés maisons et greniers en borjs (tours) afin d’abriter les sédentaires contre les attaques ennemies.
MAALEM: Maître artisan
MEDINA: Ville ancienne
MELK: Titre de propriété (voir article détaillé ici)
MELLAH: Quartier juif d’une ville historique
MUDA’: Petites agglomérations de maisons au pied de hautes falaises de l’Anti-Atlas
PISEE: Constructions en terre crue. Humidifiée et malaxée, la terre crue est compactée puis tassée à l’aide d’un pilon entre deux planches en bois de grande largeur qui forment le coffrage
REG: Etendue désertique caillouteuse
RIAD: Demeure traditionnelle, en général dans les anciennes médinas. Jardin de plaisance irrigué.
RMEL: Sol sablonneux
RUKHAM: Marbre
SAQF: Toiture
SEGUIA: Canal, rigole d’irrigation
SHARIE: Rue
TADELAKT: Enduit à base de plâtre et de pigments de couleur
TAGGURT: Porte, souvent à un seul battant qui est clouté et sculpté. Les plus beaux exemplaires ont été achetés ou pillés par des antiquaires et ornent aujourd’hui des maisons de luxe.
TARGA: voir SEGUIA, aussi: terroir irrigué
TIGEMMI: Maison de certaines tribus de l’Anti-Atlas: elle est carrée avec un à trois étages couvert d’une terrasse
TIGHERMT : Habitation d’une ou plusieurs familles utilisées au gré des saisons, voir KASBAH
ZELLIGE: Carreaux de brique de terre vernis
ZRIBA: Enclos épineux pour protéger bétail et cultures

Pour aller plus loin:

Une pensée sur “Lexique Immobilier Maroc: 50 termes à découvrir

  • luigi
    sur 28 septembre 2022

    Je citerais ceci:

    L’un des plus beaux ensembles est sans doute la qaṣba de Ouarzazate. Le matériau est le pisé et la brique crue recouverte d’un enduit de chaux et de plâtre. A la fois résidence princière du Glaoui, elle était un véritable fortin. La qaṣba se hérisse de tours en tronc de pyramide crénelées de merlons, elle s’élève sur trois niveaux, voire davantage. Le mur de façade se défonce d’ouvertures étroites au rez-de-chaussée, véritables meurtrières ; mais, plus haut, on ne craint pas les fenêtres largement ouvertes sur l’extérieur, protégées par des grilles de fer forgé. Les murs s’ornent de défoncements en niches verticales prolongées, au sommet, par des meurtrières. Plus haut, on peut voir un édicule saillant qui permet de surveiller la base de l’édifice et plus particulièrement la porte d’entrée.

    L. Golvin, « Architecture berbère », Encyclopédie berbère, 6 | 1989, 865-877.

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